$$ \DeclareMathOperator{\vect}{vect} \DeclareMathOperator{\Ima}{Im} \DeclareMathOperator{\card}{card} \DeclareMathOperator{\Mat}{Mat} \DeclareMathOperator{\GL}{GL} \DeclareMathOperator{\rg}{rg} \DeclareMathOperator{\tr}{tr} \DeclareMathOperator{\Id}{Id} \DeclareMathOperator{\ch}{ch} \DeclareMathOperator{\sh}{sh} \DeclareMathOperator{\xhookrightarrow}{\raisebox{\depth}{\rotatebox{180}{\reflectbox{$\hookrightarrow$}}}} \renewcommand{\th}{\text{th}} \DeclareMathOperator{\argth}{argth} \DeclareMathOperator{\Arg}{Arg} \newcommand\Isom{\mathcal{I}\text{som}} \newcommand{\DL}[1]{développement limité à l'ordre $#1$ en zéro}$$
LMPrépa

Chapitre 2 : Ensembles et applications

Questions de cours

1. Donner les schémas logiques du cours équivalents aux schémas suivants (où $p$, $q$ et $r$ désignent des assertions vraies ou fausses) : non($p\Rightarrow q$), non($p$ et $q$), non($p$ ou $q$), ($p\Rightarrow q$) (contraposition), ($p\Leftrightarrow q$) (double implication), et ($p\Leftrightarrow q \Leftrightarrow r)$

Définition :
$\begin{array}{cc|c} \text{NON : }& p & \text{non}(p)\\ \hline & V & F\\ & F & V \end{array} \hspace{20pt} \begin{array}{cc|c|c} OU : & p & q & p \text{ ou } q\\ \hline & V & F & V \\ & F & V & V \\ & F & F & F \\ & V & V & V \end{array} \hspace{20pt} \begin{array}{cc|c|c} \text{ET : } & p & q & p \text{ et } q\\ \hline & V & F & F \\ & F & V & F \\ & F & F & F \\ & V & V & V \end{array}$

$\begin{array}{cc|c|c} \Rightarrow\text{ : }& p & q & p\Rightarrow q\\ \hline & V & F & F \\ & F & V & V \\ & F & F & V \\ & V & V & V \end{array} \hspace{10pt} \begin{array}{cc|c|c} \Leftrightarrow\text{ : }& p & q & p \Leftrightarrow q\\ \hline & V & F & F \\ & F & V & F \\ & F & F & V \\ & V & V & V \end{array}$
Théorème :
Soient $p$ et $q$ deux assertions
alors
1. $non(p\text{ et }q) \leftrightarrow (non(p))\text{ ou }(non(q))$

2. $non(p\text{ ou }q) \leftrightarrow (non(p))\text{ et }(non(q))$

3. $non(p\Rightarrow q) \leftrightarrow p\text{ et }(non(q))$

4. $p\Rightarrow q \leftrightarrow (non(q))\Rightarrow (non(p)) \hspace{10pt}$ (contraposé)

5. $(p\Leftrightarrow q) \leftrightarrow (p\Rightarrow q) \text{ et }(q\Rightarrow p) \hspace{10pt}$ (Double implication)

6. $(p\Leftrightarrow q)\text{ et }(q\Leftrightarrow r)\leftrightarrow \left[ (p\Rightarrow q)\text{ et }(q\Rightarrow r) \text{ et } (r\Rightarrow p) \right]$

2. Si $X$ est un ensemble et $\mathcal{P}$ une propriété, donner la négation des énoncés : “$\forall x\in X, \mathcal{P}(x)$" et “$\exists x\in X, \mathcal{P}(x) $". Donner les règles d'échange des quantificateurs $\forall$ et $\exists$.

Théorème :
Soient $E$ un ensemble et $\mathcal{P}(\bullet)$ une propriété sur $E$
Alors
1. $non(\forall x\in E, \mathcal{P}(x)) \leftrightarrow \exists x\in E, non(\mathcal{P}(x))$

2. $non(\exists x\in E, \mathcal{P}(x))\leftrightarrow \forall x\in E, non(\mathcal{P}(x))$

3. Donner les formules de complémentaire de l'union et de l'intersection.

Théorème :
Soient $E$ un ensemble, $A$, $B$ et $C$ des parties de $E$
Alors
1. $A\cap (B\cup C) = (A\cap B) \cup (A\cap C)$

2. $A\cup(B\cap C) = (A\cup B)\cap (A\cup C)$

3. $\displaystyle{}\complement_E(A\cup B) = \left( \complement_E A \right)\cap \left( \complement_E B \right)$

4. $\complement_E(A\cap B) = \left( \complement_E A\right)\cup \left( \complement_E B\right)$

4. SAVOIR REFAIRE : montrer que l'ensemble des nombres premiers est infini.

Définition :
On appelle nombre premier tout entier $p\geq 2$ qui n'a d'autre diviseur que $1$ et lui même
Théorème :
Tout entier supérieur ou égal à $2$ admet un diviseur premier
Théorème : $\star$
Soit $\mathcal{P}$, l'ensemble des nombres premiers est infini.
Preuve :
Par l'absurde, supposons que $\mathcal{P}$ est un ensemble fini.
On peut l'écrire en extension.

D'où $r\in \mathbb{N}^*$ tq $\mathcal{P}=\left\lbrace p_1,p_2,...,p_r \right\rbrace$
J'envisage $N = p_1\times p_2\times...\times p_r+1$
D'après le théorème $\star$, $N\geq 2$
Donc $N$ admet un diviseur premier
d'où un certain $k\in \left\lbrace 1,...,r \right\rbrace$ tq $p_k | N$
or $p_k$ divise $p_1\times...\times p_r$
Donc $p_k$ divise $N-p_1\times...\times p_r$
Donc $p_k$ divise 1, donc $p_k \leq 1$
Or $p_k$ est premier, donc $p_k \geq 2$

D'où la contradiction et le résultat.

5. Qu'appelle-t-on condition nécessaire pour qu'une assertion soit vraie ? condition suffisante ? CNS ?

Définition :
On appelle condition nécessaire (CN) pour que "$p$" soit vraie toute assertion $\mathcal{N}$ que l'on déduit de $p$ i.e. tq "$p\Rightarrow \mathcal{N}$" est vraie
Définition :
On appelle condition suffisante (CS) pour que "$p$" soit vraie toute assertion $\mathcal{S}$ qui implique $p$ i.e. tq $\mathcal{S}\Rightarrow p$ soit vraie
Définition :
On appelle condition nécessaire et suffisante (CNS) pour que $p$ soit vraie toute assertion $q$ tq $p \Leftrightarrow q$ est vraie

6. RÉDACTION : Comment rédiger les réponses aux énoncés suivants :
- “Prouver que : $\forall x \in E, \mathcal{P}(x)$". “Prouver que : $\exists x \in E, \mathcal{P}(x)$".
- “Prouver l'inclusion de deux ensembles. Montrer que $A\subset B$"
- “Prouver l'égalité de deux ensembles. Montrer que $A = B$"
- “Prouver une équivalence."
- “Faire un raisonnement par l'absurde".
- Trouver l'ensemble des $x\in E$ qui vérifient $\mathcal{P}(x)$ par analyse/synthèse.


1. Prouver une implication. Pour montrer que $p\Rightarrow q$

SUPPOSONS P ... MONTRONS q

2. Prouver une équivalence. Pour montrer que $p\Leftrightarrow q$

On procède par double implication.
  • $\Rightarrow$ : Supposons $p$, montrons $q$ ...
  • $\Leftarrow$ : Réciproquement, supposons $q$, montrons $p$ ...
  • Conclusion : on a bien $p\Leftrightarrow q$

3. Prouver un résultat pour tout $x$. Pour montrer que $\forall x\in E, \mathcal{P}(x)$

Soit $x\in E$, montrons que $x$ vérifie $\mathcal{P}$

4. Prouver qu'il existe un certain $x$ qui vérifie une propriété. Pour montrer que $\exists x\in E, \mathcal{P}(x)$

  • Si on réussit à exhiber un tel $x$.
    On pose : $x = ...$ Montrons que $x$ vérifie la propriété $\mathcal{P}(.)$
  • Si on y arrive pas, faire un raisonnement par l'absurde :
    Par l'absurde. Dans le cas contraire $\forall x\in E, non(\mathcal{P}(x))$
    Donc ... [On cherche une contradiction]
    D'où la contradiction et le résultat.

5. Prouver une inclusion d'ensembles. Montrer que $A\subset B$

Soit $x\in A$, montrons que $x\in B$

6. Prouver une égalité d'ensembles. Montrons que $A = B$ (où $A$ et $B$ sont les ensembles).

On procède par double inclusion.

  • Montrons que $A\subset B$ : Soit $x\in A$, montrons que $x\in B$ ...
  • Montrons que $B\subset A$ : Soit $x\in B$, montrons que $x\in A$
  • Conclusion : on a bien l'égalité des ensembles ($A=B$)

7. Analyse/Synthèse

On se donne un ensemble de $E$ et une propriété $\mathcal{P}(.)$ sur cet ensemble.

On cherche l'ensemble des $x\in E$ tq $x$ vérifie $\mathcal{P}$

Analyse :
On cherche les conditions nécessaires pour que $x$ vérifie $\mathcal{P}$, le plus possible, de façon à aboutir à un portrait robot des $x$ qui peuvent potentiellement vérifier $\mathcal{P}$.

Synthèse :
Réciproquement, on se donne un $x$ qui satisfait le portrait robot établi dans l'analyse, et on vérifie si (oui ou non), il satisfait la propriété $\mathcal{P}$ i.e. on vérifie si le portrait robot est une condition suffisante.

Conclusion :
Les $x$ trouvés à la fin de la synthèse sont exactement ceux qui vérifient $\mathcal{P}$.

  • La synthèse nous dit qu'ils vérifient bien $\mathcal{P}$
  • L'analyse nous garantit qu'il y en a pas d'autre.

7. Soient $E$ et $F$ deux ensembles. Qu'est ce que l'identité de $E$. On suppose $F\subset E$. Définir l'injection canonique de $F$ dans $E$.

Définition :
Si $E$ est un ensemble, on peut envisager la fonction identité de $E$ $$\begin{array}{lccl} \text{Id} : & E & \to & E\\ & x & \mapsto & x \end{array}$$
Définition :
Soient $E$ un ensemble, $F\subset E$ une partie de $E$
On appelle injection canonique de $F$ dans $E$ l'application $$\begin{array}{lccl} i : & F & \to & E\\ & x & \mapsto & x \end{array}$$

8. Soit $f : E \to F$. définir l'image de $f$. Quelle est la différence entre l'image et le but ?

Définition :
Soit $f : E\to F$ une fonction ($f\in \mathscr{F}(E,F)$)
On appelle image de $f$ l'ensemble $$\text{Im} f = \{ y\in F / \exists x\in E, y = f(x) \}$$ C'est l'ensemble des éléments du but qui admettent au moins un antécédent.
De façon équivalente $$\text{Im} f = \{ f(x) / x\in E \}$$

9. Soit $f : E\to F$. Définir la pré-image par $f$ d'une partie $L$ de ...

Définition :
Soient $f : E\to F$ une application, $L\subset F$ une partie du but.
On appelle pré-image de $L$ par $f$ l'ensemble noté $$f^{-1}(L) = \{ x\in E / f(x)\in L \}$$

10. Donner deux définitions équivalentes d'une injection. Énoncer ceci en termes d'antécédents. Dans la pratique, comment rédige-t-on classiquement la preuve du fait que $f$ est injective.

Définition :
$$\forall(x,x')\in E^2, (x\neq x')\Rightarrow (f(x)\neq f(x'))\Leftrightarrow \forall(x,x')\in E^2, (f(x) = f(x'))\Rightarrow (x = x')$$ Une telle applications sera dite injective. On dit que c'est une injection de $E$ dans $F$.
Théorème :
Si $E$ et $F$ sont des ensembles non vides, alors $f$ est injective ssi $f$ est inversible à gauche i.e. $\exists g : F\to E$ tq $g\circ f = \text{Id}_E$
Rédaction : $f$ est injective

Soient $x$ et $x'$ dans $E$ tq $f(x) = f(x')$.
Montrons que $x = x'$

11. SAVOIR REFAIRE : Montrer que $f$ est injective ssi elle est inversible à gauche.

Théorème :
Si $E$ et $F$ sont des ensembles non vides, alors $f$ est injective ssi $f$ est inversible à gauche i.e. $\exists g : F\to E$ tq $g\circ f = \text{Id}_E$
Preuve :
On procède par double implication.

Supposons qu'il existe $g : F\to E$ tq $g\circ f = \text{Id}_E$.
Montrons que $f$ est injective.

Soient $x$ et $x'$ dans $E$ tq $f(x)=f(x')$
Montrons que $x = x'$
On applique $\displaystyle{} g : g\left[ f(x) \right] = g\left[ f(x')\right]$
i.e. $\displaystyle{} (g\circ f)(x) = (g\circ f)(x')$
or $g\circ f = \text{Id}_E$, donc $x = x'$
Ainsi $f$ est injective.

Réciproquement, supposons que $f$ est injective.
Il s'agit de construire une fonction $g : F\to E$ tq $g\circ f =\text{Id}_E$
Soit $y\in F$ on veut définir $g(y)$

$1^{\text{er}}$ cas : on suppose que $y\in \text{Im} f$

D'où un certain $x\in E$ tq $y = f(x)$
On pose alors $g(y)=x$
$g(x)$ est bien défini car $f$ est injective i.e. un tel $x\in E$ est unique.
À ce stade on a déjà assuré le fait que $\forall x\in E, g[f(x)] = x$

$2^{\text{ème}}$ cas : On suppose que $y\not\in \text{Im} f$
On a supposé que $E\neq \emptyset$, d'où un certains $x_0\in E$
On pose alors $g(y)=x_0$
D'où $g : F\to E$ bien définie et d'après $\forall x\in E, g[f(x)] = x$ on a $g\circ f = \text{Id}_E$

12. Donner deux définitions équivalentes d'une surjection. Énoncer ceci en termes d'antécédents. Dans la pratique, comment rédige-t-on classiquement la preuve du fait que $f$ est surjective. Caractériser les surjections.

Définition :
1. $\forall y\in F, \exists x\in E, y = f(x)$

2. Tout élément du but de $f$ admet au moins un antécédent.

3. $\text{Im} f = F$ i.e. l'image est égale au but.
Théorème :
Soient $E$ et $F$ non vides et $f : E\to F$, alors $f$ est surjective ssi $f$ est inversible à droite i.e. $\exists g : F\to E$ tq $g\circ f = \text{Id}_E$
Rédaction : $f$ est surjective

Soit $y\in F$
On pose $x = ...\in E$
Vérifions que $y = f(x)$

13. Donner trois définitions équivalentes d'une bijection. Comment définit-on la réciproque.

Théorème :
Soient $E$ et $F$ des ensembles, $f : E\to F$
Alors
1. $\forall y\in F, \exists! x\in E, y = f(x)$
2. Tout élément du but de $f$ admet un unique antécédent par $f$.
3. $f$ est injective et surjective.
4. $\exists g : F\to E$ tq $\begin{array}{l} f\circ g = \text{Id}_F\\ g\circ f = \text{Id}_E \end{array}$

On dit alors que $f$ est bijective/ une bijection
Par ailleurs, lorsque c'est le cas, une telle fonction $g$ est unique. On l'appelle la réciproque de $f$ est on la note $g = f^{-1}$

14. Si $f : E\to F$ et $g : F \to G$ sont des bijections, quelle est la réciproque de $g\circ f$ ?

Théorème :
La composé de deux fonctions injectives est encore injective.
La composé de deux fonctions surjectives est encore surjective.
La composé de deux fonctions bijectives est encore bijective.

Par ailleurs si $f : E\to F$ et $g : F \to G$ sont bijectives
Alors $g\circ f : E\to G$ est encore bijective et $\left( g\circ f \right)^{-1} = f^{-1}\circ g^{-1} $

15. Qu'est ce qu'une involution ?

Définition :
Soit $E$ un ensemble
On appelle involution de $E$ toutes applications $f : E\to E$ tq $f\circ f = \text{Id}_E$

16. SAVOIR REFAIRE : Soit $f : \mathbb{R} \to \mathbb{R}$. Vrai ou faux : “$f$ injective $\Rightarrow f$ strictement monotone" ? Et avec “bijective" ? La réciproque est-elle vraie ?

1. $f$ injective $\Rightarrow f$ strictement monotone - Faux :
Contre-exemple : Soit $f : \mathbb{R} \Rightarrow \mathbb{R}$
$\begin{array}{lccl} \text{Soit } f : & \mathbb{R} &\to &\mathbb{R}\\ & x & \mapsto & f(x) = \left\lbrace \begin{array}{cl}\frac{1}{x} & \text{si }x\neq0 \\ 0 & \text{si } x=0 \end{array} \right. \end{array}$
Si $x \neq x'$, alors
$f(x)< f(x')$
Ainsi $f(x) \neq f(x')$
Donc $f$ est injective
Mais $f(x)$ n'est pas monotone par définition
D'où le contre-exemple

2. $f$ bijective $\Rightarrow f$ strictement monotone - Vrai :
Idem que pour injective.
3. $f$ strictement monotone $\Rightarrow f$ injective - Vrai :
Supposons par exemple que $f : \mathbb{R} \to \mathbb{R}$ soit strictement croissante
Mq $f$ est injective.
Soient $x \neq x' \in \mathbb{R}$, mq $f(x) \neq f(x')$
Par exemple, si $x>x'$, (idem si $x alors $f(x) donc $f(x)\neq f(x')$
Donc f est injective.

17. Soient $f : E\to F$, $A$ et $B$ des parties de $E$ et $A'$ et $B'$ des parties de $F$. Parmi les 4 égalités suivantes, laquelle n'est en fait qu'une inclusion en général ? Dans quel sens ?

$$f(A\cup B) = f(A) \cup f(B) ? \hspace{20pt} f(A\cap B) = f(A) \cap f(B) ?$$ $$f^{-1}(A'\cup B') = f^{-1}(A') \cup f^{-1}(B') \hspace{20pt}f^{-1}(A'\cap B') = f^{-1}(A') \cap f^{-1}(B')$$ $\displaystyle{} f(A\cap B) \subset f(A)\cap f(B)$ n'est qu'une inclusion.

18. SAVOIR REFAIRE : Mêmes notations. Comparer $f(f^{-1}(A'))$ et $A'$. Puis $f^{-1}(f(A))$ et $A$.


Comparer $f(f^{-1}(A'))$ et $A'$.

J'affirme que $f[f^{-1}(A')]\subset A'$.
Soit $y\in f[f^{-1}(A')]$
d'où un certains $x\in f^{-1}(A')$ tq $y=f(x)$
Or $x \in f^{-1}(A')$ donc $f(x)\in A'$
Supposons que $f$ est surjective.
Soit $A'\subset f(A')$. Montrons que $A'\in f(A')$\ Soit $y\in A'$. Montrons que $y\in f[f^{-1}(A')]$
Or $f$ est surjective, donc $y$ admet au moins un antécédent.
D'où un certain $x\in E$ tel que $y=f(x)$
Or $y\in A'$ donc $x\in f^{-1}(A')$.
Donc $A'\subset f[f^{-1}(A')]$

Comparer $f^{-1}(f(A))$ et $A$.

$x\in f(A)$ ssi $f(x) \in f(A)$
J'affirme que $A\subset f^{-1}[f(A)]$
En effet, si $x\in A$, alors $f(x) \in f(A)$
Donc $x\in f^{-1}[f(A)]$.
Montrons que si $f$ est injective, alors $f^{-1}[f(A)] = A$
Supposons que $f$ est injective.
Soit $A\subset E.$ Montrons que $f^{-1}[f(A)]\subset A$.
Soit $x\in f^{-1}[f(A)]$. Montrons que $x\in A$.
On a $f(x)\in f(A)$
D'où un certains $x'\in A$ tq $f(x)=f(x')$
Or $f$ est injective.
Donc $x=x'$
Donc $x\in A$.
Conclusion : $f^{-1}[f(A)]\subset A$ }
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